A Las Vegas ou Macao, l’inauguration des casinos terrestres se font en grande pompe avec feux d’artifice, banquets et autres invitations de journalistes qui viennent en masse pour couvrir l’événement. En revanche, c’est tout l’inverse en Syrie où le premier casino légal syrien a été inauguré en toute discrétion le 24 décembre dernier. En effet, les jeux d’argent sont interdits depuis 1970 par les religieux syriens qui trouvaient pas très catholiques les jeux de casino.
Mais voilà que le premier casino syrien vient d’ouvrir ses portes sans tambour battant. Situé à quelques kilomètres de Damas, tous les jeux de casinos sont proposés: machines à sous, baccarat, blackjack, roulette et poker. Une dérogation spéciale a permis d’ouvrir ce casino qui est loin des casinos clinquants que l’on peut trouver à Beyrouth au Liban. De plus, des hommes d’affaires proche du pouvoir sont à la tête de ce casino syrien, autant dire une manne financière importante pour l’Etat qui pourra attirer des touristes notamment du Golfe comme les irakiens, arabie saoudite et d’autres pays de la région.
Le casino a fait salle comble le jour de son ouverture et les joueurs sont arrivés en nombre pour assouvir leur passion du jeu. Ce pays comme d’autres pays de la région notamment Israel et les pays du Golfe qui interdisent les jeux d’argent commencent à lacher du leste sans pour autant titiller les autorités religieuses. Les syriens sont de gros joueurs et donc cette ouverture devrait profiter à l’Etat qui pourra prélever des impôts au lieu que les syriens aillent dépenser leur argent dans les casinos libanais.
Cette ouverture en catimini de ce casino terrestre est la première en Syrie et les touristes devraient affluer pour jouer dans ce casino. Israel a également revu sa politique en matière de casino et son premier casino devrait ouvrir ses portes cette année dans la ville balnéaire d’Eilat située à l’extrême sud du pays (lire article: Israel souhaite ouvrir son premier casino à Eilat). Le casino est un argument important pour les touristes et de plus en plus de pays commencent à assouplir leur loi pour éviter les salles de jeux clandestines ainsi que profiter des mannes financières. Autre argument de taille: la fuite des capitaux à l’étranger. Ainsi, au lieu que les syriens aillent dépenser leur argent dans les casinos de Beyrouth, autant qu’ils le fassent dans le casino situé dans l’agglomération de Damas. Ainsi, les joueurs n’ont pas besoin de faire de nombreux kilomètres pour accéder à des tables de jeux et l’Etat syrien peut profiter d’argent provenant de cette activité.
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