Il se pourrait bien que les casinos terrestres français commencent à retrouver des couleurs après 5 ans de mauvais résultats. Alors que la vérification des identités des joueurs à l’entrée des salles de jeux a perturbé le produit brut des jeux, la seconde loi sur l’interdiction de fumer a porté un sacré coup au chiffre d’affaires des casinos. Autant la première loi a laissé à la porte les mineurs et les personnes illégales en France et a eu un impact pas trop dur, autant la loi contre l’interdiction de fumer dans les établissements publics a fait chuter le PBJ de près de 20%.Puis, la crise économique a fait son apparition et les casinos en ligne ont émergé et ont fait de l’ombre aux casinos terrestres. la légalisation du jeu en ligne en France en 2010 a également incité les joueurs à se lancer dans des tournois de poker en ligne bien que les casinos en dur ont profité de la pokermania. Mais souffle un vent nouveau dans le monde du casino puisque les signaux positifs ont fait leurs apparitions. En effet, des communes souhaitent ouvrir des casinos terrestres comme par exemple à Sanary ou encore à Barneville-Carteret. La région Paca n’est pas en reste puisque c’est une des régions de France qui concentre le plus de casinos. En effet, les groupes comme le Partouche, Barrière et Joagroupe sont présents sur la Côte-d’azur et La Ciotat compte ouvrir son établissement de jeu.
De Georges Tranchant à Laurent Lassiaz, président du Directoire de Joagroupe, tous s’accordent à dire que les casinos français vont mieux que par le passé et les groupes affichent des résultats en progression notamment grâce à des services annexes notamment dans la restauration. Il est important de préciser que les casinos français proposent des services variés et ne se concentrent plus uniquement sur les jeux de casino. Le concept de divertissement à l’américaine a pris du terrain en France sans aller dans la démesure des casinos de Las Vegas avec des centres commerciaux à en perdre la tête et des restaurants et bars en surnombre etc. Aux abords des casinos, on y trouve des discothèques, des cinémas et des salles de spectacles dans les casinos ainsi que des bars et restaurants. Le divertissement ne se limite pas aux jeux mais à un ensemble de services.Les communes profitent de ce vent positif qui souffle sur les casinos car elles prélèvent des sommes colossales qui peuvent financer de nombreux projets. Non seulement les casinos sont des vaches à lait pour les communes mais financent également des festivals ou autres événements culturels. Ainsi, le casino Partouche le Pharaon finance la Biennales de Lyon par exemple.La Côte d’Azur compte ouvrir d’autres casinos comme à Sanary (lire article Feu vert pour un casino à Sanary), Fréjus et La Seyne. Si des casino s’ouvrent à Fréjus et de Las Seyne, les joueurs se trouveraient avec l’embarras du choix puisque sur une ligne droite de 40 kilomètres, ils auraient accès à 3 casinos sans parler des casinos du groupe Partouche à Bandol et Hyères. Autant dire que la concurrence serait rude dans pareille situation.
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