Casino de la Grande-MotteCe n’est pas un scoop mais les casinos terrestres de France traversent une passe difficile et ce depuis quelques années déjà. Le casino de la Grande-Motte n’est pas en reste et va recevoir une baisse de 1 million d’euro de prélèvement. Ce geste fiscal au casino du groupe Partouche n’a pas été du goût des commerçants qui réclament également des avantages fiscaux. Autant dire que ce coup de pouce au casino qui versait chaque année 3 millions de prélèvements municipaux fait du bruit dans l’Hérault.

Menace du groupe Partouche

Ce cadeau fiscal conséquent de la mairie de la Grande-Motte est le fruit des négociations avec le groupe Partouche qui menaçait de fermer sa salle de spectacle. Or, les spectacles représentent une manne financière importante pour la ville qui ne pouvait pas se priver d’une telle scène. En effet, le casino de la Grande Motte ne lésine pas pour faire monter sur scène des comiques ou des chanteurs dont certains de notoriété internationale. A voir l’agenda des spectacles au casino de la Grande Motte, on comprend l’importance de cette scène pour la ville. Ainsi, en janvier 2015, Elisabeth Buffet, le Comte de Bouderbala, Claudia Tagbo, Nana Mouskouri et Marianne Faithfull monteront sur les planches. En février 2015, Serge Lama, Messmer « le fascinateur » et Tal seront de la fête et Dany Brillant, Hugues Auffray et l’humoriste Bernard Mabille seront également au casino de la Grande Motte au mois de mars. Ces quelques affiches des trois prochains mois montrent l’importance de cette salle pour la municipalité qui ne peut se permettre de la voir fermer. D’où cette généreuse aide fiscale au groupe Partouche qui fait du bruit et dont les 400 commerçants réclament également de la part de la ville un petit geste pour qu’ils ne licencient pas une partie de leur personnel.

Fermeture de casinos de France

La France compte actuellement 200 casinos mais pourrait voir quelques établissements de jeux fermer leurs portes. C’est le cas des casinos de Pyrénées Orientales comme les établissements de jeux indépendants de Vernet, Font-Romeu et Amélie qui font face à de gaves difficultés financières et qui pourraient jeter l’éponge. Ces casinos indépendants n’arrivent pas à faire le poids face à des groupes de casinos tels que Partouche, Barrière, ou Joagroupe. Avec ses 7 casinos dans la région, les Pyrénées Orientales comptent trop de casinos pour une demande insuffisante.