casino bandolLe casino de Bandol s’inquiétait il y a encore quelques jours pour son avenir, tout comme le groupe Partouche qui dirige cet établissement de jeux (lire article Casino de Bandol : groupe Partouche ou pas?). Il faut remonter à l’année 2009, date de la signature de la délégation de service public, entre la ville de Bandol et ce grand groupe de casinotiers, où il a été décidé que le groupe Partouche construirait un tout nouveau casino sur le terrain des Grands Ponts. Malheureusement, ce projet est tombé à l’eau en raison des nombreux risques d’inondations. Pourtant, le groupe Partouche avait déjà versé à la Ville une somme conséquente, laquelle sera finalement destinée à la rénovation du parking de l’établissement de jeux existant.
Devant ce changement de situation, un avenant a donc été signé en juin 2012 et il stipulait que le Groupe Partouche devait entièrement rénover ce casino qui se trouve en bordure de mer pour la somme de 6 millions d’euros.Le Maire de Bandol, Christian Palix, était très satisfait de l’avenir de cet avenant, mais le préfet ne l’entendait pas de cette oreille. Il souhaitait qu’une nouvelle délégation de service public soit lancée car d’après lui, les règles juridiques n’avaient pas été respectées lors de la précédente. Il a par conséquent demandé en référé l’annulation de la décision de service public. Le Tribunal Administratif vient de rendre son verdict : il rejette formellement  la demande du préfet.Christian Palix est heureux d’avoir remporté la partie et est parfaitement conscient de la manne financière que représente cet accord pour sa ville. Le groupe Partouche peut à présent continuer les travaux de rénovation qui ont débutés l’automne dernier. Mais cet établissement de jeux n’a pas fini de faire parler de lui : début janvier, la suppression de 19 postes sur les 95 que compte le casino a en quelques sortes défrayée la chronique. Un comité d’entreprise s’est donc tenu le 30 janvier, et l’on sait déjà que les employés se battront.

La première expertise laisse apparaître que le groupe Partouche n’était pas obligé de se séparer d’une partie de son personnel, que le motif économique ne pouvait pas être retenu. Le groupe Partouche estime que la conjoncture économique actuelle les oblige à prendre de telles dispositions, et que sans ces suppressions d’emplois il pourrait se retrouver dans une situation critique qui pourrait même les conduire à mettre la clé sous la porte.