Alioscopy innovateur de lunettes en 3DAprès s’être inspiré des bandes dessinées et des comics afin de proposer une offre toujours plus diversifiée en matière de machines à sous, le monde du casino s’intéresse désormais à des technologies encore plus « réalistes », sorties tout droit des jeux vidéo. En France comme ailleurs, la révolution est en marche : visualisation 3D, jeux en réseau, sièges vibrants, les casinotiers ont de toute évidence compris qu’attirer les jeunes générations passe inéluctablement par l’appropriation des codes du gaming.

La promesse du gain ne suffit plus

Le principal argument d’attractivité des salles de casino est incontestablement l’appât du gain, même si contradictoirement on y perd plus qu’on y gagne. Mais aujourd’hui, cet argument seul ne suffit plus à intéresser les jeunes joueurs. Georges Tranchant, président de l’enseigne qui porte son nom, rend bien compte de la situation. Se prononçant sur le sujet, il parle de la nécessité de renouveler l’expérience des joueurs en leur proposant en priorité de nouvelles machines à sous beaucoup plus attractives et en harmonie avec leurs aspirations.

Pour rester sur son propre exemple, le casinotier indique que pour maintenir l’attractivité de ses 16 casinos, son budget annuel dédié à la recherche et à l’innovation atteint les 3 millions d’euros. Et ce n’est pas tout. Le groupe profite aussi des recherches effectuées par sa filiale Alioscopy, détentrice notamment de plus de 20 brevets relatifs à la 3D améliorée sans lunettes. D’ailleurs, plusieurs moniteurs de machines à sous du groupe sont déjà équipés de cette technologie qui offre des jaillissements de pièces spectaculaires.

Du côté des casinos Lucien Barrière, on est allé encore plus loin. En plus de cette technologie visuelle avancée, les machines du groupe intègrent un capteur relié au regard du joueur afin d’ajuster au mieux le balayage des animations à l’écran. Certaines machines sont même équipées de sièges qui vibrent selon le scénario du jeu. Le groupe indique qu’il met « tout en œuvre pour stimuler les sens, la clef ludique qui renforce le plaisir ».

L’expérience communautaire

En dehors des technologies de visualisation en 3D couplées aux sièges vibrants, le groupe Barrière s’est aussi porté sur l’expérience communautaire. Il dispose ainsi de nouvelles machines en réseau qui ont pour but de permettre à plusieurs joueurs de profiter d’un même espace interactif en cas de bonus « Party Time ». Le cas échéant, deux équipes se forment et doivent s’affronter sur un jeu de table. Par exemple, les joueurs peuvent voir apparaître sur leur écran une roulette et la faire tourner. Si la bille tombe sur la couleur qui leur a été attribuée (noire ou rouge), ils remportent le jackpot.

Dans le Nevada, ce concept est encore plus abouti. Il faut dire que le Nevada Gaming Control Board y a autorisé depuis peu, l’introduction de « machines à sous de compétences », alliant talent et chance. En parlant des prototypes, le président du conseil affirme que l’avenir des casinos passaient à tous les coups par un transfert de technologie des jeux conçus pour les consoles de jeux et les supports mobiles vers les machines à sous.