
Protestation des salariés en colère
En 2009, le groupe Partouche a signé pour 20 ans la délégation de service public qui encourt jusqu’en 2029 et se doit de limiter la casse en terme financier. Ainsi, des salariés du casino de Bandol sont sur la sellette et devraient être licenciés. Pour se faire entendre, une journée d’action a été organisée pour en informer les joueurs et clients et sensibiliser l’opinion publique surtout en cette période de morosité économique. Les salariés souhaitent que le groupe Partouche innove et trouve d’autres solutions pour améliorer les résultats plutôt que de licencier 18 personnes.
Les casinos terrestres français font face à une situation économique difficile et les machines à sous, les jackpots progressifs comme le Partouche Mégapot ou encore les tournois de poker sont des facteurs importants pour attirer et fidéliser les joueurs. Le gouvernement a même laché du lest en étant plus souple sur les horaires d’ouvertures des tables de jeu et machines à sous. Le casino de Bandol doit également faire face à un problème de taille qui sont les nouveaux casinos de la Seyne-sur-Mer et de Sanary dont Patrick Partouche avait été jusqu’à saisir le tribunal administratif de Toulon mais sa requête a été déboutée. Patrick Partouche dénonçait le trop plein de casinos en dur dans le sud de la France (lire article Trop de casinos terrestres sur la Côte d’Azur selon Partouche).
Comme tout secteur d’activité, l’industrie du casino est touché par la crise économique et d’autres casinos terrestres français pourraient suivre la voie du casino de Bandol.
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