Comme partout ailleurs dans le monde, la crise frappe de plein fouet les casinos. Le casino de Montréal en particulier est loin d’y échapper. Des mises à pied pour plusieurs employés sont à craindre du fait de la baisse des revenus du casino. Les dirigeants s’expliquent et tentent toutes sortes d’apaisement à leurs employés, mais il est clair que la situation est déjà très critique.L’angoisse se fait sentir tant au niveau du syndicat qu’au niveau des employés eux-mêmes. Le syndicat des croupiers s’exprime. Selon lui, il se pourrait que la Direction licence plusieurs croupiers pendant ce mois de février. Des mesures d’atténuation pour les membres du syndicat devront, toujours selon lui, être prises afin d’éviter le pire. Le syndicat des employés de la Société des Casinos de Québec partage également cette inquiétude et s’exprime.
D’après l’information qu’il a donnée, la Direction l’a convoqué et lui a dit que bientôt, des licenciements seront au rendez-vous-même si elle n’a pas vraiment précisé combien. Les revenus sont en baisse et la Direction est obligée de prendre toutes les mesures nécessaires pour résoudre les problèmes. Il rappelle que déjà, en 2011, on a assisté à la suppression de 12 postes, environ, 31% des effectifs totaux.Du côté du casino du Lac-Leamy, la situation ne paraît pas moins pire. Elle est plutôt la même pour les deux casinos. Selon Francis Cantin, président du Syndicat des croupiers du Casino du Lac-Leamy, 15 postes ont été abolis depuis avril de l’année dernière. Ces employés qui ont voulu de leur propre gré quitter leur poste n’ont jamais été remplacés par le casino. Les heures de travail sont de plus en plus réduites pour les agents de sécurité. Tout ça devient difficile. La société essaie de calmer les rumeurs. Le porte-parole Patrick Howe du casino de Montréal a affirmé qu’aucune mise à pied n’est prévue pour le moment et que l’établissement essaie juste de réviser les horaires annuels des employés afin d’ajuster le budget correspondant. Les prévisions ne sont pas encore alarmistes. D’ailleurs, il a affirmé que la baisse des revenus était déjà prévisible étant donné toutes les rénovations qu’on réalisait dans les deux casinos.Mais la réalité est toute autre parce que le véritable problème réside dans le fait que la concurrence avec les jeux en ligne devient de plus en plus rude. Les casinos de Québec livrent une grande bataille par rapport à ce problème et les difficultés qu’ils rencontrent s’intensifient de jour en jour. Les évolutions technologiques n’ont aucune pitié et si on veut faire partie de la course, il faut bouger. La compétition avec les jeux en ligne est impitoyable. Les casinos deviennent de plus en plus déserts. Mais à part les jeux en ligne, les autres établissements ne facilitent pas non plus la situation. Comme pour le cas du casino de Montréal qui voit de jour en jour baisser ses revenus à cause de la proximité des casinos indiens.
Laisser un commentaire