Machine a sous Casino de BordeauxLa France se trouve actuellement dans un climat économique difficile qui se traduit par des fermetures de sociétés. Le taux de chômage n’a jamais atteint un seuil aussi important et les salariés s’inquiètent pour leur avenir qui est de plus en plus incertain. Paradoxalement, c’est dans ce contexte que les jeux de hasard connaissent un essor considérable notamment pour la Française des Jeux qui affiche une santé exceptionnelle. En effet, les joueurs espèrent décrocher le jackpot et c’est pour cette raison qu’ils n’hésitent pas à tenter leur chance dans des jeux tels que le Loto ou l’Euromillions dont les cagnottes affichent souvent des montants à 9 chiffres.

Les casinos ont pâti pour leur part d’une baisse de fréquentation dû bien entendu la crise mais également de l’interdiction de fumer dans les lieux publics et, plus récemment, de la légalisation des jeux en ligne comme le poker en ligne, paris sportifs et courses hippiques. Les dirigeants des casinos ont donc décidé d’attirer une clientèle moins fortunée en leur proposant des machines à sous avec des mises minimes pour attirer les joueurs à faible budget. Cette nouveauté a conquis ces clients d’un nouveau genre et même si l’argent ne coule pas à flots dans les caisses il permet à certains casinos de limiter la casse.

Cinq mois de recherche du joueur « secoueur »

En mai dernier, un joueur qui se trouvait au casino de Bordeaux-Lac a empoché la somme de 3 000 euros. Mais ce gagnant n’a pas été chanceux, il a en réalité secoué énergiquement un bandit-manchot qui, contre toute attente, a ouvert malencontreusement sa trappe et déversé tout cet argent. L’homme en question n’a pas résisté à l’appel de toute cette cagnotte qui s’offrait à lui, d’autant plus qu’il se trouvait au chômage et qu’il avait une famille à sa charge.

De plus, l’homme en avait assez de perdre tout son argent dans l’espoir d’en gagner encore plus afin de répondre aux impératifs de sa situation de père de famille. Il espérait ne pas avoir éveillé les soupçons et pensait qu’il pouvait jouir tranquillement de tout cet argent. Mais c’est sans compter sur la vigilance des employés qui ont trouvé louche que la machine à sous soit déverrouillée alors qu’elle n’avait pas été forcée.

Les caméras de surveillance ont permis de mettre un visage sur l’auteur des faits, mais il aura fallu attendre cinq mois afin de l’identifier. Les policiers du commissariat central de Bordeaux ont réussi à l’identifier alors qu’il était déjà entendu pour une autre histoire de vol. L’homme a reconnu les faits mais affirme que le montant dépassait tout juste le millier d’euros. Jeudi 11 octobre, il a été présenté au Tribunal Correctionnel dans une comparution immédiate et devrait connaitre rapidement son sort.