Le Requip et sa dependance au jeu de casinoDidier Jambart, un patient atteint de la maladie de Parkinson vient de gagner son procès contre le gropupe pharmaceutique GlaxoSmithKline. Le médicament prescrit pour sa maladie de Parkinson lui a fait vivre un véritable enfer de 2003 à 2005. En effet, Didier Jambart prenait du Requip pour soigner sa maladie mais les effets secondaires l’ont poussé à la dépendance au jeu et une hypersexualité qui ont entraîné chez lui un changement radical dans son comportement notamment à se travestir, s’exhiber sur internet  voire à tenter de mettre fin à ses jours et ce à huit reprises. Le Requip de GlaxoSmithKline est, selon la cour d’appel de Rennes, le principal responsable de cette affaire qui va permettre à Didier Jambart de recevoir 207 000 euros contre 117 000 euros prévus en première instance en mars 2011.

Dépendance au jeu

Dès lors que Didier Jambart a commencé à prendre du Requip, le patient est devenu acroc au jeu notamment aux jeux de casinos. Ainsi, ne pouvant contrôler ses « pulsions » de jeu, le quinquagénaire a vécu un enfer sur le plan financier afin d’assouvir sa passion pour le jeu qui était une véritable drogue. Mais l’addiction a également apparu dans le domaine sexuel puisque les effets secondaires du médicament a entraîné une hypersexualite de Jambart à tel point qu’il n’hésitait pas à s’exhiber sur la Toile.

Le verdict de la cour d’appel de Rennes a confirmé la condamnation du laboratoire pharmaceutique GlaxoSmithKline à indemniser le plaignant qui a passé une periode difficile et qui a dû prouver que son changement de comportement était dû au Requip.