Le Directeur du Casino Barrière de Briançon est dans le viseur de la CGT des Hautes-Alpes. Sa méthode de management semble en effet être à l’origine de nombreux problèmes rencontrés par les employés du casino.
Climat de travail difficile
Depuis l’arrivée de Philippe Escuer à la tête du Casino Barrière de Briançon en octobre 2013, l’établissement a enregistré une dizaine de cas départs au sein des employés. Et si l’on en croit le syndicat local, l’équipe dirigeante du casino serait la seule responsable de cette véritable décadence caractérisée par des cas de démission, de licenciements et d’abandons de poste. Le nouveau dirigeant aurait en effet instauré un climat de travail quasi invivable poussant de plus en plus d’employés vers la porte. Dans un contexte économique déjà peu favorable pour le secteur des casinos, ces nouvelles pertes d’emploi ne sont donc clairement pas de nature à être passées sous silence par les instances syndicales.
« Crime Social » selon la CGT
Interrogé par Alpes 1, Guillaume Fassora, SG de la CGT de Briançon a carrément évoqué un « crime social ». Des propos qui sonnent durs, mais que le dirigeant syndical soutient en rapportant les conséquences dramatiques de la situation. Toujours selon Guillaume Fassora, tout cela serait dû au management approximatif de la direction qui s’arrangerait pour pousser doucement ses employés à la démission.
Au vu de la baisse du chiffre d’affaires du casino enregistrée au cours des dernières années, le Secrétaire général de la CGT se demande par ailleurs s’il ne s’agit pas d’une stratégie inavouée décidée par le Groupe Barrière afin de résorber quelque peu les pertes de l’établissement.
De lourdes accusations face auxquelles l’établissement crie au scandale. La direction nationale du Groupe devrait pour sa part réagir sous peu et donner son droit de réponse. Une enquête est par ailleurs en cours au niveau des autorités municipales afin de situer les responsabilités dans cette affaire.
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