Stéphane Courbit s’est fait un nom dans la télé réalité puisqu’il était directeur d’Endemol France. En revendant ses parts en 2007, ce businessman a empoché plus de 240 millions d’euros qu’il a réinvesti en partie dans les jeux en ligne. Ainsi, il a mis la main sur Betclic qui est un des plus grands sites de paris sportifs en Europe ainsi que sur Everest Poker. Deux autres marques ont été acquises par la suite: Expekt et Bet-at-home très connus sur le marché scandinave.Stéphane Courbit a aujourd’hui des démêlés avec la justice française à cause de 143 millions d’euros investis par Liliane Bettencourt et qui a pris 20% des parts de la société en mai 2011. Cinq mois plus tard, la fille de Lilianne Bettencourt, Françoise Meyers, est en charge de la gestion de la fortune de sa mère. Une expertise médicale montre que Liliane Bettencourt n’a plus entièrement ses facultés mentales depuis 2006 pour gérer au mieux ses biens.
Françoise Meyers monte au créneau et réclame à Courbit que l’argent de sa mère lui soit restitué car sa elle n’était pas en mesure de savoir ce qu’elle faisait. De plus, la société a également été surévaluée aux dire des spécialistes financiers. Le problème est qu’une partie de l’argent a été utilisé puisque dans les Echos, Stéphane Courbit a affirmé : » »120 millions (avaient) d’ores et déjà été utilisés pour accélérer le développement du groupe et renforcer sa structure financière ». Les avocats des deux parties ont essayé de trouver un terrain d’entente mais Courbit n’a pas les fonds pour rembourser les 143 millions d’euros et il ne compte pas puiser dans sa fortune personnelle pour régler cette affaire.La justice va donc se pencher sur cette affaire qui pourrait ternir l’image de Betclic Everest Group qui est un acteur majeur dans les jeux en ligne en France. En effet, Betclic est le premier site de paris sportifs en France et Everest Poker est une des meilleures salles de poker en ligne après Pokerstars et Winamax.
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