
Celui-ci exécute les ordres mais se trompe de clés qui ouvrent les coffres du casino de Cavalaire. Prenant du temps à ouvrir la porte avec la mauvaise clé, les deux malfaiteurs, impatients, ont pris la poudre d’escampette sans un sou en poche. Plus de peur que de mal dans cette affaire ou le duo a fait preuve de manque de professionnalisme. Mais le plus important est qu’aucun blessé n’est à déplorer et que cette tentative de braquage a échoué. Les gendarmes ont été saisis de l’enquête. Ce braquage vient marquer une série qui a débuté avec le braquage du casino de Lyon en avril 2010, suivi de ceux d’Uriage (juillet 2010), de Collioure (septembre), de Saint-Julien-en-Genevois (octobre), avant ceux de Lille (novembre), de Saint-Amand-les-Eaux (7 février 2011) et de Dunkerque (8 février). Au Luxembourg, un casino a également fais les frais d’un braquage et les malfaiteurs se sont emparés de moins de 100 000 euros (lire article Braquage au casino de Mondorf).
La France est une des capitales internationales des casinos terrestres avec 197 établissements de jeux. Les casinos sont des proies des groupes organisées au même titre que les banques ou les sociétés de transporteurs de fonds comme la Brink’s. Lourdement armés, les malfaiteurs n’hésitent pas à faire usage de leurs armes bien qu’il n’y ait pas de braquage qui ont tourné au drame durant ces 9 hold up en France. Les casinos en dur sont de plus en plus équipés de caméras vidéos surveillance, maître chiens et autres vigiles mais cela ne suffit pas pour dissuader des gens qui ont pour seul but de faire mains basses sur le butin.
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