La région de Liège a été le théâtre de plusieurs braquages en l’espace de deux jours: le casino de chaudfontaine, un fast-food, une grande surface et deux gérants de banque attaques. Bien que ces différentes affaires se soient déroulées en deux jours dans la région liégoise, il se pourrait que ce soit un concours de circonstance et qu’elles ne soient pas donc pas liées.
Des malfrats armés jusqu’aux dents
Jeudi 27 décembre sur les coups des 23 heures, une cinquantaine de joueurs et membres du personnel sont présents dans le casino de Chaudfontaine du groupe Partouche. Trois malfaiteurs équipés d’armes de poing et de kalashnikov font irruption dans l’établissement de jeu mettant en joug les personnes présentes dans le casino. Elles font main basse sur le butin que le casino s’est gardé de dévoiler le montant et un client a même été pris en otage pour accélerer le vol. Plus de peur que de mal puisqu’aucun client n’a été blessé par les mafrats qui n’ont pas fait usage de leurs armes. Pris de panique après l’assaut, une vitre a été cassée par des clients dont certains ont été blessés en la traversant.
Ce n’est pas la première fois que le casino de Chaudfontaine est victime d’un hold up puisqu’en février dernier des malfrats ont utilisé le même mode opératoire pour faire main basse sur la recette du jour dans le même casino (lire article Braquage au casino de Chaudfontaine).
Analyse des bandes vidéos du casino
Le casino Partouche est équipé de nombreuses caméras de surveillance qui devraient parler et donner des détails sur les malfrats. De plus, les membres du personnel et les clients présents lors du hold up ont été interrogés par la police et peuvent contribuer à arrêter le trio qui a pu prendre la poudre d’escampette à bord d’une voiture ou les attendait un complice.
Le premier hold up de février n’a pas permis au casino Chaudfontaine de tirer des conclusions puisque 10 mois plus tard le même scénario a eu lieu. Et les malfaiteurs sont toujours en fuite. Peut être que le groupe Partouche équipera les casinos terrestres belges de la solution Smartwater comme il l’a fait pour le Pasino de Saint-Amand-les-Eaux.
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